Le 7 octobre 2023, le Hamas menait une attaque terroriste sans précédent en Israël : 1 200 personnes ont été massacrées et il reste encore aujourd’hui près de 97 otages israéliens détenus dans la bande de Gaza. Un an après ces ignobles attaques terroristes, la guerre fait rage. L’État d’Israël avait le droit de se défendre mais la surenchère guerrière engagée depuis laisse craindre un embrasement généralisé de la région. Les civils en sont les premières victimes. Leur nationalité importe peu, israéliens, palestiniens, libanais, gazaouis et peut-être demain iraniens, ils sont tous pris dans les feux des belligérants.
De place en place, de pays en pays, l’offensive de B. Netanyahou au Liban, les ripostes libanaises et iraniennes, qui provoqueront très certainement une réponse israélienne, engagent cette région du monde dans une période des plus grands dangers. Cette région est plus instable que jamais Des populations sont déjà déplacées en nombre. Cette situation au Proche-Orient aura de nombreuses conséquences mondiales.
Il est temps de rompre avec cette spirale infernale.
L’UNSA rappelle sa position. Nous ne cessons de le répéter depuis le 7 octobre 2023. Nous appelons à la paix. Celle-ci passera nécessairement par un cessez-le-feu et la libération sans conditions des otages. Sur le long terme, nous continuons de soutenir la solution à deux états comme prévu par les résolutions onusiennes.